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ÒÓÍÈÑ. ÍÎÂÎÅ ÏÐÀÂÈÒÅËÜÑÒÂÎ

21.08.2016 14:29

ÒÓÍÈÑ. ÍÎÂÎÅ ÏÐÀÂÈÒÅËÜÑÒÂÎ

 

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Composition du gouvernement d’union nationale

 

36 ministres et 14 secrétaires d’Etat


Voici la liste complète des membres du gouvernement proposé par Youssef Chahed, en attendant sa validation par le Parlement.
   
Ministres :
Ministre de l’Intérieur : Hédi Majdoub
Ministre des Affaires étrangères : Khémaies Jhinaoui
Ministre de la Justice : Ghazi Jéribi
Ministre de la Défense nationale: Farhat Horchani
Ministre du Transport : Anis Ghedira
Ministre des Finances : Lamia Zribi
Ministre du Développement, de l’Investissement et de la coopération internationale : Fadhel Abdelkefi
Ministre des Affaires locales et de l’Environnement: Riadh Mouakher
Ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche: Samir Taïeb
Ministre de l’Industrie et du Commerce : Zied Ladhari
Ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance : Oubaid Briki
Ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement territorial: Mohamed Salah Arfaoui
Ministre du Tourisme et de l’Artisanat : Selma Elloumi Rekik
Ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables: Héla Cheikhrouhou
Ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique: Anouar Maarouf
Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance: Naziha Laabidi
Ministre de la Jeunesse et des Sports: Majdouline Cherni
Ministre de la Culture: Mohamed Zine El Abidine
Ministre de la Santé publique: Samira Marai
Ministre des Affaires sociales: Mohamed Trabelsi
Ministre de l’Education: Néji Jalloul
Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique: Slim Khalbous
Ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi: Imed Hammami
Ministre des Affaires religieuses: Abdeljelil Ben Salem
Ministre auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec l’ARP: Iyed Dahmani
Ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et des droits de l’Homme : Mehdi Ben Gharbia

Secrétaires d’Etat:
Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères : Sabri Bachtobji
Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de l’Immigration et des Tunisiens à l’étranger : Radhouane Ayara
Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Finances chargé des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières : Mabrouk Korchid
Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires locales et de l’environnement : Chokri Belhassan
Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables: Hachmi Hmidi
Secrétaire d’Etat chargé du Commerce: Fayçal Hafiane
Secrétaire d’Etat chargé du Transport: Hichem Ben Ahmed
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi chargé de la Formation professionnelle et de l’initiative privée : Saida Ounissi
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques chargé de la Production agricole : Omar Behi
Secrétaire d’Etat chargé des Ressources hydrauliques et de la Pêche : Abdallah Rabhi
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique chargé de la recherche scientifique : Khalil Amiri
Secrétaire d’Etat auprès des technologies de la communication et de l’économie numérique chargé de l’économie numérique: Habib Dabbabi
Secrétaire auprès de la ministre des Affaires de la jeunesse et des sports d’Etat chargé des sports : Imed Jabri
Secrétaire d’Etat chargé de la jeunesse : Faten Kallel

 

 

 

Tunisia’s prime minister designate has named his new government, appointing an inclusive team with an eye to implementing economic reforms.

Three key figures – the interior, defence and foreign ministers – retain their posts in a sign that continuity is sought in the fight against extremist violence in the name of Islam.

A former investment official, Lamia Zribi, has been named as finance minister. Keeping their posts in the cabinet were Interior Minister Hedi Majdou, Defence Minister Farhat Horchani and Foreign Affairs Minister Khemais Jhinaoui, a move seen to keep continuity in the delicate fight against Islamist militants.

Youssef Chahed, named premier after his predecessor was dismissed in a no-confidence vote, said the security system was being strengthened in the fight against terrorism, while cooperation in the battle against corruption was being reinforced.

Tunisia has struggled with militant violence – notably suffering two major terror attacks against tourists last year.

The industry that accounts for eight percent of the economy has been badly hit.

The government’s reforms are likely to include spending cuts while trying to attract foreign investment. Meanwhile keeping secularist, Islamist and leftist parties on board will be a major challenge.

 

Le 20 qout 2016  Youssef Chahed a   rencontré le président Béji Caïd Essebsi. Devant les médias, il a notamment souligné qu’il a été fidèle à ses engagements, dont en premier lieu la présence des jeunes et des femmes dans son équipe.
L’attachement de Youssef Chahed, chef du gouvernement désigné, à présenter un gouvernement qui soit réellement un gouvernement d’union nationale pourrait bien expliquer les reports récurrents de l’annonce de la composition du nouveau gouvernement. Sa volonté affichée de s’ouvrir à des partis comme El Massar ou Echaâb traduit du reste la sincérité de cet attachement.

Un gouvernement d’union nationale donnerait en effet au nouveau locataire de La Kasbah une marge de manœuvre qu’aucun de ses 7 prédécesseurs n’avaient vraiment.

Mais dans le contexte actuel qui fait dire à certains que ce sera le gouvernement de la « dernière chance », l’union nationale est une condition nécessaire et non suffisante.

Les défis à relever sont tels qu’il est essentiel pour le prochain gouvernement d’être aussi un gouvernement de guerre.

Ce qui de facto implique des hommes et des femmes de tempérament, une grande cohérence au sein de la nouvelle équipe et pour chacun de ses membres une obligation de solidarité gouvernementale en toute circonstance, par-delà leurs couleurs et appartenances politiques.

Du tempérament, le nouveau chef du gouvernement semble en avoir donné un avant-goût en se montrant intransigeant et ne cédant pas aux pressions tout au moins les plus insistantes comme celle du président de l’UPL.

Aussi la présence remarquable des jeunes dans le nouveau gouvernement traduit-elle la détermination de Youssef Chahed à donner un nouveau souffle à l’action gouvernementale. Cela a le mérite de donner d’emblée le ton, celui de l’intransigeance et de la rigueur en toute chose. Pourvu que cette poigne ne s’érode pas chemin faisant et qu’elle sache résister aux tentations d’interférences partisanes…
Le pays est en effet en guerre sur au moins  trois fronts : le terrorisme, la corruption et la croissance, cependant que le taux de chômage est désormais de 15,6% et que la situation des équilibres extérieurs est particulièrement difficile.

Le déficit des paiements courants serait pour la quatrième année consécutive supérieur à 8% du PNB. C’est dire que le nouveau gouvernement est appelé à agir vite en engageant les réformes dites «douloureuses».

Celles-là mêmes qui, parce qu’elles le seront forcément, étaient à chaque fois reportées et sacrifiées sur l’autel des discours populistes qui confondent souvent entre austérité et rigueur, investissement et épargne, endettement extérieur et souveraineté nationale…

 Tout le monde s’accorde à dire que le gouvernement Chahed est celui de la dernière chance. Chacun à des raisons propres de le croire, des raisons  non dénudées parfois d’arrière-pensées. Espérons que cette fois-ci tout le monde veillera réellement à la réussite du nouveau gouvernement et à y contribuer activement car pour le pays, il s’agit bien aujourd’hui et à plus d’un titre d’un gouvernement de la dernière chance.

Auteur : Jawhar CHATTY

LA PRESSE de Tunisie : 21-08-2016




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Tunisie: le nouveau Premier ministre dévoile son équipe et promet l'efficacité

20 août 2016

Tunis (AFP) - Le Premier ministre désigné Youssef Chahed a dévoilé samedi la composition du gouvernement d'union tunisien qu'il a promis "efficace" pour redresser l'économie et redonner espoir à la population, cinq ans après la révolution.
Ce gouvernement, qui comprend "huit femmes" et marque un rajeunissement, doit encore faire l'objet d'un vote de confiance de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP). Selon le règlement du Parlement, actuellement en congé, il devrait intervenir d'ici une douzaine de jours.
Engagé dans une course contre la montre face aux attentes, Youssef Chahed, 40 ans, a multiplié les concertations depuis sa désignation par le président Béji Caïd Essebsi le 3 août. Le Parlement avait auparavant retiré sa confiance au gouvernement de Habib Essid, jugé déficient.
"Nous avons essayé de suivre une méthode qui garantisse l'efficacité du travail gouvernemental", a affirmé devant lapresse, en guise de préambule, M. Chahed.

"Nous avons structuré (le gouvernement) selon les priorités que j'ai édictées lors de mon discours du 3 août", a-t-il ajouté, en référence à la lutte contre le terrorisme, la corruption et le chômage.
En dépit des promesses de changement, plusieurs ministres conservent des portefeuilles majeurs, ainsi Néji Jelloul à l'Education. Profitant d'une embellie sécuritaire après une série d'attaques jihadistes sanglantes, Hédi Majdoub est reconduit à l'Intérieur, tout comme Farhat Horchani (Défense).
- 'Huit femmes, 14 jeunes' -
Les nouveautés sont à chercher notamment au ministère de la Justice (Ghazi Jeribi), portefeuille clé pour la lutte contre la corruption, et aux Finances où une femme, Lamia Zribi, succède à Slim Chaker, dont le puissant syndicat UGTT ne voulait plus selon des médias.
Abid Bikri, ancien responsable de l'UGTT, fait lui aussi son entrée à la Fonction publique et la bonne gouvernance.
Si la promesse d'un cabinet resserré n'a pas été respectée, avec un total de 26 ministres et 14 secrétaires d'Etat, celles relatives à la "représentativité" "ont été tenues avec huit femmes à la tête de portefeuilles importants, comme la Santé (Samira Meraï), et 14 jeunes", a fait valoir Youssef Chahed.
"Cinq ont moins de 35 ans", a renchéri celui qui deviendra lui-même le plus jeune Premier ministre de l'histoire moderne du pays si le Parlement vote la confiance.
Issu du parti Nidaa Tounes fondé par le président Caïd Essebsi, M. Chahed a également insisté sur ses efforts de rassemblement, dans l'esprit de l'accord signé en juillet par "neuf partis et trois organisations nationales".
Les concertations menées ces derniers jours étaient notamment très observées s'agissant du parti islamiste Ennahdha, première force au Parlement, qui voit sa présence très légèrement rehaussée avec deux ministères et un secrétariat d'Etat (contre un seul ministre jusque-là).
A défaut de rallier l'ensemble du spectre politique, le nouveau gouvernement est aussi marqué par l'entrée d'un responsable du parti de gauche Al Massar (Samir Taïeb,Agriculture), entre autres.
L'ancienne coalition, issue des élections de fin 2014, était composée de Nidaa Tounes, Ennahda, Afek Tounes et de l'Union patriotique libre (UPL), qui disparaît de la nouvelle liste.

- 'Gouvernement de sauvetage' –

Le président Caïd Essebsi s'était dit le 2 juin en faveur d'un "gouvernement d'union nationale" face aux critiques persistantes contre le cabine Essid après 18 mois en fonctions.
De ce fait, les défis du nouveau gouvernement seront très relevés.
Unique rescapée des Printemps arabes, la Tunisie ne parvient pas, en effet, à faire redémarrer son économie. Quant à l'accalmie sécuritaire, elle reste précaire après la série d'attaques jihadistes survenues entre mars 2015 et mars 2016.
Mais le gouvernement Chahed sera aussi jugé sur sa capacité à améliorer le cadre de vie des Tunisiens, sensiblement dégradé du fait des infrastructures déficientes et du manque de propreté de l'espace public.
"Le pays a besoin de la conjugaison des efforts de tout le monde", a plaidé Youssef Chahed, qui ne pourra compter sur aucun état de grâce.
Ces derniers jours, les médias se sont ainsi agacés de la lenteur des tractations, invoquant l'urgence de la situation.
"Le gouvernement d'union nationale (...) signifiegouvernement de sauvetage. Sauvetage d'un pays qui frôle la banqueroute, d'institutions en panne, de citoyens sinistrés", a écrit le quotidien La Presse.
"La Tunisie négocie un tournant essentiel de son histoiremoderne, qui plus est au lendemain d'une révolution prometteuse", a-t-il jugé.

Ancien ingénieur agronome de 41 ans, Youssef Chahed a été chargé de former un gouvernement d'union en Tunisie. Si nombre de Tunisiens ont salué sa jeunesse, certains fustigent sa trop grande proximité avec le chef de l'État, Beji Caïd Essebsi.
"Enfin, un jeune !" Youssef Chahed n’était toujours pas officiellement nommé que les réseaux sociaux tunisiens se félicitaient déjà de voir un quadragénaire occuper le poste de Premier ministre. À bientôt 41 ans, l’ancien ministre des Collectivités locales a été officiellement chargé, mercredi 3 août, par le président tunisien, Beji Caïd Essebsi, de former le gouvernement d'union nationale, qui succèdera à celui de Habib Essid, écarté ce week-end après un vote de défiance. Il dispose de 30 jours pour composer son équipe.
Dans un pays où le chef de l’État approche les 90 ans, l’âge du nouveau Premier ministre apparaît comme un atout. "Sa jeunesse passe bien auprès des Tunisiens qui ont l’impression, notamment depuis la révolution, que l’élite politique âgée ne représente pas la jeunesse", rapporte Sandro Lutyens, correspondant de France 24 à Tunis.
Une ascension rapide
Agronome de formation, Youssef Chahed est entré en politique en fondant, après la révolution de 2011, un petit parti, la Voie du centre. Dans le bouillonnement politique post-révolutionnaire, il rejoint une coalition de plusieurs partis, avant de participer à la création d'une autre formation, Al Joumhouri. En 2013, il rejoint enfin Nidaa Tounès, la formation qui a porté Beji Caïd Essebsi au pouvoir.
Alors qu'une profonde crise agite Nidaa Tounès, le président Essebsi lui montre déjà sa confiance, en le désignant à la tête d'une commission chargée de trouver une issue à la bataille, qui oppose son secrétaire général de l'époque, Mohsen Marzouk, au fils du chef de l'État, Hafedh Caïd Essebsi. Peine perdue : Nidaa Tounès implose et Mohsen Marzouk claque la porte pour fonder un autre parti.
>> À lire sur France 24 : "Éviction d’Habib Essid : 'La Tunisie peut tout à fait sombrer dans une nouvelle impasse politique'"
Youssef Chahed reste dans les petits papiers du président. En janvier 2015, il est nommé secrétaire d’État à la Pêche, puis ministre des Collectivités locales un an plus tard. Une courte carrière qui lui vaut d’être considéré par l’opposition comme un homme politique inexpérimenté. D’autant que le nouveau Premier ministre vient d’un gouvernement sortant ayant fait l’objet d’une défiance.
"Il n'y a rien à cacher"
Mais la majorité des critiques vient de sa proximité supposée avec Beji Caïd Essebsi. Selon plusieurs médias tunisiens, Youssef Chahed serait le neveu du beau-fils du chef de l’État. Des liens présumés qui relancent les accusations de népotisme visant le président, déjà soupçonné par l'opposition et des membres de son propre parti de vouloir favoriser l'accession au pouvoir de son fils, Hafedh. "Cela ne passe pas forcément bien sachant que c’est la gestion des affaires par un seul clan familial, celui de Zine el-Abidine Ben Ali, qui a été à l’origine de la révolution", indique Sandro Lutyens.
Certains Tunisiens se sont également émus du fait que Youssef Chaheb ait servi des intérêts autres que ceux de son pays. En tant qu'expert dans le domaine agricole, le nouveau chef du gouvernement tunisien a effectivement travaillé avec les États-Unis et l’Union européenne. "Il n'y a rien à cacher", a fait savoir à l'AFP un proche de l’intéressé. Le Premier ministre désigné est "un homme intègre, bosseur, qui n'appartient pas à des lobbies et [...] connaît les vrais problèmes de la Tunisie", a-t-il ajouté sous le couvert de l'anonymat.
Plus pour Ennahda ?
"Aujourd'hui, nous entrons dans une nouvelle étape qui requiert des efforts, des sacrifices, de l'audace, du courage, de l'abnégation et des solutions sortant du cadre classique", a déclaré Youssef Chahed peu après sa désignation au palais présidentiel de Carthage. Ses priorités : la lutte contre le terrorisme et la corruption.










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